Le réveil sonne toujours trois fois…

«Snoozer», c’est-à-dire retarder l’heure de se lever, est devenu une sorte de sport national et est maintenant solidement ancré dans la routine matinale quotidienne de nombreuses personnes. C’est surtout pendant les mois d’hiver, qu’il devient plus difficile de se lever et que le rythme normal du sommeil se perd. Le sommeil semble moins réparateur. Si cet état persiste sur une longue période, on parle de troubles du sommeil. Découvrez ici ce que l’on peut faire contre les insomnies et comment vous pouvez reprendre le contrôle de votre sommeil.

Le cycle naturel du jour et de la nuit

Les troubles du sommeil peuvent être de nature très diverse. Que l’on est besoin de beaucoup de temps pour s’endormir, que l’on se réveille souvent la nuit, ou que l’on se sente fatigué le matin, ou pas en forme: tous ces symptômes sont décrits sous le nom d’insomnie, dans la mesure où ils surviennent plus de 3 fois par semaine ou se répètent sur une longue période tout en ayant un effet néfaste sur le bien-être diurne de la personne concernée. L’être humain possède un rythme circadien naturel, hormonal et mental, qui lui permet d’être performant le jour et de se reposer la nuit. L’un des principaux facteurs influençant ce rythme est la lumière du soleil qui permet à l’organisme de réguler la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Comme la lumière du soleil est plus faible dans les mois d’hiver, le rythme naturel peut être perturbé et des insomnies peuvent se développer, favorisée par le changement d’heure, le travail en équipes ou le stress.

Une bonne hygiène du sommeil

L’impression d’un sommeil réparateur est assez subjective. Tandis qu’une personne peut se sentir totalement reposée au bout de 6 heures de sommeil, d’autres doivent dormir plus longtemps pour se sentir bien. Ce qui est important, c’est de se sentir bien pendant la journée. Les facteurs propices à un bon sommeil sont toutefois les mêmes pour tous. Ainsi, la chambre à coucher devrait être suffisamment sombre, fraîche et calme, et il ne faudrait y aller que lorsque l’on se sent vraiment fatigué. Des horaires changeant en permanence ont souvent un effet négatif sur le rythme du sommeil. Cela vaut aussi pour ceux qui font la grasse matinée le week-end. La routine du soir peut également préparer le corps au sommeil et logiquement, elle ne devrait pas comporter d’activités sportives ou intenses. Certes, l’alcool entraîne une sensation de fatigue chez certaines personnes, mais il peut aussi avoir une influence sur la structure du sommeil et raccourcir la phase du sommeil paradoxal (ou REM pour Rapid Eye Movement) si importante pour la récupération.

Les traitements médicamenteux

Si toutes ces mesures d’hygiène nocturne ne suffisent pas à retrouver un sommeil réparateur ou si cela n’est pas possible en raison des circonstances (travail en équipes ou décalage horaire…), il est possible de soutenir l’organisme avec des médicaments. En effet, les insomnies non traitées ne compromettent pas seulement le bien-être, elles peuvent aussi avoir un impact négatif sur la psyché et le corps. Ici, il est possible de commencer par des produits qui favorisent l’endormissement tels que des phytothérapeutiques ou des somnifères en vente libre comme par exemple les antihistaminiques. Les préparations à base de plantes n’ont généralement que peu d’effets secondaires, mais sont également assez peu efficaces. En outre, la valériane, le houblon et les produits du même genre doivent le plus souvent être pris continuellement sur une durée de deux semaines avant de développer leur effet apaisant. Ils ne sont donc pas vraiment appropriés lorsque les besoins se font pressants. Cependant, avec la possibilité de les prendre sous forme de tisane, ils peuvent être très bien intégrés dans la routine du soir.

Les personnes qui souhaitent traiter leurs insomnies à un moment bien défini, qu’elles soient causées par le travail en équipes, des horaires irréguliers ou le décalage horaire dû aux voyages, peuvent le faire avec des antihistaminiques de la première génération. Ces médicaments en vente libre en pharmacie ont un effet nettement plus fort que les produits à base de plantes et, dans les cas aigus, favorisent l’endormissement en 15 à 30 minutes. Comme pour les phytothérapeutiques, leur influence sur la structure du sommeil est minimale. Leur administration sous forme de gouttes permet également d’ajuster facilement la dose de somnifère aux besoins individuels. Comme ces produits ne doivent être employés qu’en cas de besoins aigus, une prise sur plus de deux semaines consécutives n’est pas prévue.

Si les insomnies persistent pendant plus de deux semaines, les patients qui n’ont pas pu résoudre leur problème à l’aide d’une bonne hygiène de sommeil ou de produits à base de plantes doivent s’adresser à un médecin. Après avoir examiné plus précisément les causes des troubles du sommeil, celui-ci pourra éventuellement prescrire des médicaments ayant un effet plus puissant et qui peuvent améliorer la qualité du sommeil. Avec tous les traitements médicamenteux, il faut cependant veiller à ne pas les prendre trop longtemps afin d’éviter de s’accoutumer aux somnifères. 

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