Le centre pour la vessie – un élément important dans la détermination adéquate des causes d’une cystite.

Dr Ziviello Yuen, vous travaillez depuis 12 ans au Blasenzentrum Zürich à Stadelhofen: que faites-vous?

J’assure des consultations en urogynécologie et je vois des femmes de tout âge avec des problèmes urogynécologiques typiques tels que l’incontinence urinaire, les cystites récurrentes et la descente des organes. Nous contribuons à la prévention chez les femmes présentant des symptômes légers et nous les conseillons aussi au niveau des différentes formes de traitement, y compris les opérations, que ce soit pour l’incontinence, les besoins pressants d’uriner ou un prolapsus gênant.
Nous sommes des urogynécologues et en conséquence, nous n’examinons ni les hommes ni les enfants.

En général, combien de temps dure une consultation chez vous?

En ce qui concerne les cystites récidivantes (récurrentes), la première consultation dure environ 30 à 45 minutes, et l’examen qui suit une dizaine de minutes.

Qui conseillez-vous? Ou plutôt, quel est le meilleur moment pour venir vers vous?

Le bon moment est différent pour chaque femme, mais dès que la situation commence à peser, il vaut la peine de consulter. Lorsque les cystites deviennent répétitives, de nombreuses femmes sont bien évidemment inquiètes et déstabilisées. L’idéal est de réaliser l’examen concernant les cystites à un moment où il n’y a pas d’infection. Naturellement, nous sommes également là en cas d’infection aiguë et qu’il faut répondre à la question du traitement approprié.

Les infections urinaires récurrentes sont déplaisantes; quelles en sont les causes principales et pourquoi les récidives (rechutes) sont si fréquentes?

En fin de compte, nous ne connaissons pas encore toutes les causes. Il est clair que l’anatomie féminine favorise la remontée des bactéries intestinales. L’irritation mécanique engendrée par les rapports sexuels peut constituer la cause principale, en particulier chez les jeunes femmes. Cependant, des cofacteurs tels que la sécheresse vaginale pendant la ménopause ou l’incontinence urinaire avec des protections hygiéniques ou des sous-vêtements toujours mouillés ou humides peuvent favoriser les infections. L’incontinence fécale fait aussi partie des principaux facteurs de risque.
La prise régulière d’antibiotiques peut aussi augmenter la fréquence des infections.

Quelles sont les possibilités de traitement disponibles? En quoi diffère le traitement des jeunes patientes et des patientes âgées?

Il existe différentes options. Ce faisant, nous veillons à développer un concept thérapeutique personnalisé avec la patiente. Les alternatives à base de plantes et sans antibiotiques sont abordées, tout comme un traitement axé sur les symptômes. Une antibiothérapie n’a lieu qu’en fonction de la situation actuelle au niveau des résistances. Après la ménopause, les effets d’un manque d’hormone sont examinés, tout comme la possibilité d’une hormonothérapie locale.
Les mesures prophylactiques précoces font également partie de notre concept de traitement.

Que recommandez-vous aux femmes atteintes pour la première fois d’une cystite aiguë?

Même si la miction est douloureuse, les femmes touchées par une cystite aiguë devraient boire nettement plus afin de chasser les germes avec l’urine. Si cela ne suffit pas, des médicaments sans antibiotiques tels que le D-mannose ou des extraits de feuilles de busserole fortement dosés (Cystinol®) peuvent être employés comme phytothérapie. De même, l’emploi de traitements symptomatiques, c’est-à-dire le traitement de la douleur au moyen d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou la prise de médicaments ayant un effet relaxant sur la vessie, a montré de bons résultats.

Que recommandez-vous pour éviter une infection des voies urinaires?

L’important, c’est d’employer des produits de soins de la peau liporestituants pour former une barrière protectrice sur la peau, d’uriner après les rapports sexuels et d’utiliser des préparations sans antibiotiques et du D-mannose de manière précoce à titre prophylactique.

Que pensez-vous de l’emploi des antibiotiques? Est-il possible de réduire leur utilisation?

L’utilisation d’antibiotiques doit être remise en question à chaque fois que cela est possible, en particulier chez les femmes jeunes et en bonne santé. Un emploi différé est également possible, avec l’utilisation de phytothérapeutiques ou de comprimés antalgiques, mais où un antibiotique est quand même prescrit, «au cas où». D’une façon générale, la démarche suivante s’applique à l’utilisation des antibiotiques: seulement en fonction de la situation actuelle au niveau des résistances et le plus brièvement possible. Il faut y renoncer à chaque fois que cela est possible mais parfois, il est impossible de faire autrement. Bien évidemment, dans le cas d’une pyélonéphrite (inflammation des reins), il n’y a pas d’autres choix.

Y a-t-il des règles de comportement à adopter ou des conseils qui ne concernent pas les médicaments à donner aux femmes touchées par les infections urinaires (IU) récurrentes?

Il faut assurer un rinçage régulier de la vessie, c’est pourquoi nous recommandons de boire 1,5 à 2 l par jour. Comme les bactéries peuvent coloniser l’urètre à la suite d’un rapport sexuel, il faut prendre l’habitude d’aller aux toilettes juste après. De plus, il faut renoncer à porter des sous-vêtements étroits et réduire la fréquence des soins intimes, en particulier du rasage. L’utilisation de contraceptifs spermicides n’est pas recommandée car la flore vaginale est aussi affectée. Les femmes ménopausées devraient s’informer sur l’utilisation d’œstrogènes locaux. En outre, l’utilisation d’une immunisation par Uro-Vaxom ou d’œstrogènes locaux et de probiotiques peut soutenir la prophylaxie.

Que recommandez-vous aux femmes après la réussite d’un traitement contre une IU?

Outre les mesures mentionnées plus haut, il est recommandé d’utiliser un produit qui peut aussi assurer le rétablissement de la flore vaginale saine. Par l’application hebdomadaire d’une combinaison d’estriol très faiblement dosé (0,03 mg) et de lactobacilles, il est possible de restaurer le milieu naturel et de minimiser le risque d’une nouvelle infection. D’autre part, une phytothérapie dans le cadre d’un régime à long terme peut aussi être utile.
PD Dr. med. Daniele Perucchini
Dr. med. Olivia Ziviello Yuen

Informations sur le centre de la vessie Blasenzentrum Zürich

Fondé en 2001

Directeur PD Dr. med. d. Perucchini

Emplacement Stadelhoferplatz, Gottfried-Keller Str. 7, 8001 Zürich

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